Après un premier recueil, Musica Humana (Chapiteau Press, 2002), paraît le très remarqué Dancing in Odessa (Tupelo Press, 2004), traduit en français par Guy Jean aux éditions du Sabord sous le titre On danse à Odessa en 2010. Son dernier recueil, Deaf Republic (Graywolf, 2019), finaliste pour le National Book Award, a été traduit en français par Sabine Huynh sous le titre République sourde (édition bilingue, illustrations de Jennifer Whitten, Christian Bourgois éditeur, 2022).

Ses poèmes ont également paru dans de nombreux journaux et magazines, dont The Gardian, The New York Times, The Boston Review, The New York Times Magazine, Poetry et The Yale Review. Outre des essais et des traductions, il est également l’auteur, avec l’artiste Yelena Yemchuk, du livre Odessa 2015-2019 (Gost Books, 2022).

Ilya Kaminsky travaille activement à promouvoir la poésie, qu’il voit comme un espace de rassemblement libre de toute frontière où peut résonner la singularité de chacun. Titulaire d’une chaire de poésie à l’École de Littérature, Media et Communication de l’Institut de technologie de la Georgie à Atlanta, où il dirige également la Poetry@Tech, il a fondé Poets in the World, une série de livres qui donne la parole à des poètes contemporains du monde entier. Il a initié International Poets in Conversation, une série de podcasts proposant d’écouter les poètes parler de leur travail. En 1997, il a également co-fondé Poets For Peace, une fondation qui avait pour objectif de venir en aides aux réfugiés après l’éclatement de l’ex-Yougoslavie.

Ilya Kaminsky a travaillé comme auxiliaire pour l’aide juridique de San Francisco et le National Immigration Law Center. Plus récemment, il a travaillé bénévolement en tant qu’avocat spécial nommé par le tribunal pour les enfants orphelins en Californie du Sud.

Il compte, selon la BBC, parmi les « 12 artistes qui ont changé le monde ».

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